Phnom Penh au Cambodge
Le Cambodge, « le pays du sourire » est aussi synonyme de génocide et de terreur. On y a largué 530,000 tonnes de bombes. Quel paradoxe ! Il a donné ce qu’il y a de meilleur (Angkor) et ce qu’il y a de pire (les Khmers rouges). Pol Pot a fait tuer 2 millions des siens. Malgré ses plaies béantes, comment ne pas tomber sous le charme d’une population aussi attachante ? 70% de la population est maintenant lettrée malgré qu’elle soit rurale à 85 %. Au-dessus de ce pays plane une certaine magie mystérieuse. La magie des eaux du Tonle Sap qui, chaque année, inverse son cours ; magie des temples de grès dont la jungle a repris possession de façon tentaculaire ; et magie de tous ces sourires qui vous invitent à la douceur et à l’émerveillement. Sa population, 14 millions d’habitants, est répartie sur 181 035 kilomètres carrés. Le taux de mortalité infantile est de 96/1000. Le revenu annuel brut par habitant est de $1,500. et l’espérance de vie est de 57.4 ans. La capitale est Phnom Penh et on y retrouve une monarchie constitutionnelle à tendance dure. La religion est le bouddhisme. Phnom Penh, c’est une riviera exotique au lieu de rencontre des rivières Tonle Sap, Mékong et Bassac d’une part ; et vers l’intérieur, c’est un incroyable mélange de marchés populeux, de rues remplies d’ordures, de beaux espaces verts et de riches villas. Un million d’habitants se partagent le territoire. Beaucoup de mendiants enfants vous sollicitent sur la rue. Ça crève le cœur d’autant plus que c’est une erreur de les aider. C’est leur enseigner que l’on peut gagner sa vie en mendiant et les encourager à ne pas étudier. De très nombreux organismes viennent en aide aux gens qui veulent se prendre en main. C’est eux qu’il faut supporter généreusement. Le pays a besoin de notre aide financière pour se reconstruire.