La triste conditions de beaucoup de femmes en Asie

Beaucoup trop de femmes asiatiques sont encore de nos jours considérées au second plan à bien des niveaux. En Chine, on accepte facilement l’adoption des petites filles dont on n’a pas besoin. On garde cependant avec fierté et intérêt les garçons qui sont de précieuses ressources. De l’extérieur, pour sauver la face, l’homme asiatique semble souvent supérieur même si souvent dans les faits, c’est la femme qui, par exemple, fait office de ministre des finances. Elle resserre constamment les cordons de la bourse face à un époux dépensier et immature dans ses priorités et besoins matériels. Il joue, boit et va au karaoké pour assouvir en coulisses ses besoins de mâle conquérant et de coq en chaleur. Chez les bouddhistes, les bonzes ont priorité sur les bonzesses (nonnes) dans toutes les manifestations publiques religieuses ou profanes. En visite au monastère, la nonne attendra que les moines aient terminé leur repas avant de commencer à manger le sien. Les femmes travaillent très fort et accomplissent avec courage le travail de construction de routes. La jeune prostituée thaïe envoie presque tout son argent à sa famille afin que ses parents vivent plus aisément et s’offrent du luxe au prix de la santé physique et psychologique de leur fille. Les besoins de leurs garçons seront prioritaires et c’est la sœur qui y subviendra en vendant son corps à n’importe qui, souvent dans des circonstances dégradantes. Ça la famille le sait mais, comme c’est une fille, c’est ok et on n’en parle pas. Une fille obéissante doit faire n’importe quoi pour ses parents et à n’importe lequel prix. Un proverbe Khmer (Cambodge) dit ceci : Les hommes sont d’or, les femmes de tissus. L’homme a l’aspect de l’or. Quand il tombe dans la boue on peut le nettoyer. Mais la femme a l’aspect du tissu blanc. Quand elle tombe dans la boue, Même en la nettoyant, On ne peut jamais retrouver sa blancheur initiale. Les filles de l’Isaan (région très pauvre du Nord Est de la Thaïlande) ont envers leur famille une responsabilité que les garçons n’ont pas. Les garçons restent souvent à la maison avec leurs parents à boire, improductifs. Ils vivent souvent des revenus de la prostitution de leur sœur exilée au prix de son âme et de sa santé à Pattaya, Bangkok ou Phuket, travaillant dans un bar infâme ou dans un salon offrant des massages amicaux et non médicaux . Au Cambodge, de petites filles vietnamiennes vierges et d’âge mineur sont vendues par leurs parents pauvres à des bordels de Phnom Penh pour assouvir les ignobles fantasmes des voraces pédophiles occidentaux. Cette pratique est souvent tristement appelée « Récolter le riz quand il est encore vert » . Amnistie Internationale indique que, l’âge moyen des 4 millions de femmes et d’enfants qui subissent le trafic pour la prostitution, est tombé à 9 ans et parfois moins. Beaucoup d’hommes asiatiques, principalement les Chinois, croient que « faire l’amour avec de très jeunes filles, améliorera leur virilité, soignera une maladie vénérienne, ou leur apportera le succès dans les affaires ». Les jeunes khmères de la campagne commencent elles aussi à contribuer au tourisme sexuel de Siem Reap et de la capitale. Il peut également arriver que le père khmer offre, moyennant une dote élevée, sa jeune fille de 18 ans en mariage à un occidental d’âge mûr bien établi qui pourra lui offrir la sécurité financière pour sa fille et sa famille. Dans le cas de l’acceptation de l’étranger, la jeune femme n’aura rien à dire par respect et par obéissance à ses parents. Les jeunes asiatiques qui ont échappé à l’attrait de l’argent vite gagné en échange de services sexuels se font respecter des jeunes hommes qui les courtisent. Règle générale, la relation sexuelle ne sera acceptée qu’après une promesse de mariage, d’où la fréquentation des bordels locaux par les jeunes hommes qui n’arrivent pas à tenir le coup d’une chasteté insoutenable. Aller coucher avec une pute, c’est pour le garçon un rituel initiatique de passage vers le monde adulte comme peuvent l’être la cigarette et l’alcool. Au Vietnam, il y a ces salons de billards remplis de taxi girls qui offrent leurs services aux touristes prospères. Elles sillonnent aussi les rues d’Hanoï ou de Saïgon en interpellant les étrangers souvent en leur criant : ‘Hello Darling !’ Malheureusement, cette plaie est aussi en train de rejoindre le Laos où les jeunes filles de la campagne viennent vendre leurs faveurs sexuelles dans les rues ou les bars de Vientiane et même de Luang Prabang, qui était il n’y a pas si longtemps, un havre mystique de paix et de sérénité. On y retrouve maintenant boîtes de nuit, disco et drogue. La notion de prostitution est bien différente en pays asiatiques que chez-nous. Règle générale, la femme respecte son client, en prend grand soin et se fait un bonheur de lui faire visiter son pays et même de le présenter à son entourage. Tout le fruit de son travail est versé à sa famille. Elle vit dans des conditions souvent minables et ne garde que très peu d’argent pour elle. Elle devient importante au yeux des siens puisqu’elle subvient à leur besoin et leur permet une qualité de vie meilleure. L’homme asiatique a souvent plus d’une femme alors la maman s’occupe des enfants, aidée par sa famille. Certaines femmes préfèrent laisser leur conjoint aller au bordel. Ainsi, elles évitent que leur homme ait à entretenir deux familles. Très peu ou pas de femmes asiatiques occupent des postes stratégiques en affaires ou en politique. Lon, une jeune femme thaïe née d’une famille très pauvre, écrit dans son livre ‘À 13…ans la vie commence ‘ (Édit Bamboo Sinfonia) : Afin de mieux comprendre le chemin que j’ai suivi, il faut mieux comprendre la société dans laquelle je suis née. Ce n’est pas seulement ma famille, mon village, ma province, qui m’ont maintenue, moi et les autres femmes, dans l’idée de ne pas avoir de valeur, c’était et c’est encore mon gouvernement, mon pays mais surtout ma culture, qui maintiennent non seulement les femmes à un niveau inférieur, mais les rend utilisables à souhait !